Qu’est-ce que le Shiatsu ?
Une technique de médecine alternative, de thérapie manuelle japonaise inspirée de l’acupuncture chinoise, de la chiropraxie et du « anma », massage traditionnel japonais d‘origine chinoise. [Source : Amicalement shiatsu, Antoine di Novi]
Littéralement, le #Shiatsu signifie pression des doigts (de shi, doigt et atsu, pression).
Par extension, c’est aussi mettre le doigt dessus : ressentir sous ses mains la tension, le nœud, le blocage qu’il soit physique ou mental, …
Le shiatsu se pratique à deux : une personne qui le reçoit, le Jusha et le praticien, le Shiatsuki.
Les effets des pressions-relâchements, des mobilisations, des étirements et des vibrations se situent à deux niveaux :
Sur le plan physique, l’organisme retrouve ses facultés d’adaptation en favorisant :
- l’alignement vertical ;
- l’irrigation sanguine ;
- la ventilation pulmonaire ;
- la souplesse corporelle ;
- les mécanismes de sécrétion des hormones (par exemple, la régularisation des fonctions du métabolisme, la prise ou la perte de poids).
Sur le plan psychique, la personne qui reçoit le shiatsu ressent :
- un état de bien-être et de calme intérieur (sérénité et dynamisme) ;
- une meilleure lucidité d’esprit ;
- des sensations visuelles et respiratoires dégagées.
Le shiatsu se pratique habillé pour éviter le refroidissement lié à la détente du système nerveux et au ralentissement de la respiration et du rythme cardiaque, sans autres outils que les mains, les pieds et les doigts (principalement, les pouces), qui agissent par pression-relâchement des zones tendino-musculaires du corps (les chaînes de muscles et les fascias).
Son action passe par la relation entre la peau et le système neuro-végétatif, en stimulant les récepteurs des terminaisons nerveuses libres (cellules de Merkel[1] et corpuscule de Meissner[2]) par la vibration, la pression et la mobilisation. L’information est alors transportée au cerveau, par l’influx nerveux.
Source : Une Année de Bien-Être, Rachel Caille, Actea Shiatsu Santé
Le Shiatsu est une des huit approches complémentaires citées dans la résolution A4-0075/97 du Parlement Européen, votée le 29 mai 1997, en tant que médecine non conventionnelle digne d’intérêt.
En 1997, le shiatsu est cité par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), dans le cadre de la loi Lannoye-Collins qui obtient un vote favorable au Parlement de Bruxelles.
Le Shiatsu ne se substitue pas à la médecine occidentale.
Il peut se présenter comme une pratique alternative, complémentaire voire intégrative.
Il ne dispense pas d’un avis médical ; sa pratique pouvant être contre-indiquée dans certaines situations, telles que : lésions cutanées, cicatrice, fracture, opération récente, ébriété ,…